samedi 23 avril 2016

L'individu divisé


Le mot “individu” vient du latin individuum qui signifie “corps indivisible”.

En ce qui concerne l’être humain, cette appellation est trompeuse, car il se divise en deux éléments distincts :

1 le corps ;

2. l’esprit.

Les sciences courantes ont acquis une connaissance du corps qui permet d’en réparer certaines parties avec plus ou moins de succès, suivant le type de “panne” et divers facteurs aléatoires que les médecins sont souvent incapables d’expliquer ou de contrôler. Certains vous diront, devant un mal sur lequel leur dernière prescription a été sans effet, quelque chose comme : “Seriez-vous stressé(e) en ce moment ?” “Y a-t-il une situation qui vous perturbe ?”

Les scientifiques sont de bons mécaniciens pour tout ce qui touche à la matière inerte, mais quand elle s’anime d’un souffle de vie, ils perdent pied. Et seuls les thérapeutes honnêtes ont assez d’humilité pour le reconnaître.

Dès lors qu’il est question de conscience ou d’énergie vitale, on est dans le flou.

La psychologie, de ses racines grecques psukhê, “l’âme sensitive”, et logos, “parole” ou “discours”, donc étude de l’âme, est en porte-à-faux avec sa propre appellation, puisqu’elle nie le concept d’esprit en tant que phénomène de conscience “immatériel”.

Quel sens peut-on donner à ce mot, “immatériel”, qui ne soit pas en contradiction avec la logique ?

Est-il possible d’adhérer à une vision spirituelle qui soit aussi rationnelle ?

jeudi 7 avril 2016

Quand la matière danse avec l'esprit


Pourquoi ces théories quantiques sont-elles l'enjeu de désaccords philosophiques ? Et pourquoi provoquent-elles cette "Renaissance" idéaliste, voire spiritualiste ?

D'une part, ce que les théories quantiques tendent à démontrer, c'est que les particules comme les électrons ne sont pas localisées à un endroit précis tant qu'elles n'ont pas été observées !

Tout se passe comme si la conscience faisait apparaître la particule à un point d'observation. Comme si la perception n'était pas seulement un phénomène de réception d'une information, mais aussi de "création" de cette information.

La réalité de l'univers dépend-elle réellement du fait qu'on le perçoive ?

Des physiciens récompensés du prix Nobel ont prouvé que le monde physique est un vaste océan d'énergie qui apparaît et disparaît en une pulsation incessante, à des intervalles se mesurant en millièmes de secondes.

En dépit des apparences, rien n'est solide.

La physique quantique tend à suggérer que c'est le flux de pensée ? perception ? intention ? d'un être conscient qui constitue et maintient en cohésion ce champ d'énergie qui lui apparaît sous forme d'objets solides.

Mais alors, comment se fait-il que vous perceviez maintenant un environnement rigide, dense et opaque, plutôt qu'un amas de pulsations lumineuses, scintillantes, vibratoires ?

Considérons une bobine de film.

Un film est une succession de 24 images par seconde. Les prises de vue sont séparées par des instants de vide. Malgré cela, du fait de la vitesse avec laquelle une image remplace la précédente, nous sommes soumis à une illusion d'optique qui nous fait croire à une continuité fluide d'une même scène en mouvement.

Mais ce n'est pas la réalité !