vendredi 3 novembre 2017

Le chat de Schrödinger est plus vivant qu'on ne le croit


Je constate depuis un moment que le texte le plus lu sur ce blog est Le huitième jour, Dieu créa la physique quantique.

Comme je viens d'écrire un nouvel article traitant de ce sujet sur mon autre blog, je vous mets le lien ici : Cantique des quantiques : un coup de pied dans les particules.

Que cette mécanique quantique, une discipline scientifique complexe, ait un tel succès, donne à réfléchir.

Nous vivons une époque étonnante où des physiciens, en creusant au cœur de la matière pour mettre à nu sa structure intime, sont tombés nez à nez avec le fantôme de l'idéalisme, ce principe philosophique qu'on peut résumer ainsi : les choses n'ont pas d'existence absolue en dehors de la conscience qui les perçoit.

La conscience de l’observateur produit la solidité.

Moins de conscience, moins de matière.

Si l'on pousse ce raisonnement : en l'absence d'une conscience observatrice, point d'objet observé. Et quand on dit "objet" observé, cela inclut l'organisme biologique de l'observateur, son corps, lequel est aussi un objet perçu par la conscience, mais plus près que le reste du décor.

Ce qui place la source de la conscience en dehors des 3 Dimensions qui nous sont familières (largeur, hauteur, profondeur).

Dit plus simplement, l'univers est observé, et la conscience observatrice est en dehors de cet univers. De fait, elle l'englobe et l'imprègne. Une réalité dont nous prenons vaguement conscience lors de rares états de grâce où nous avons la sensation de faire un avec un paysage magnifique, un lever ou coucher de soleil, contemplés dans des moments privilégiés de sérénité.