Les mauvaises expériences du passé n'existent plus dans le présent. La seule chose qui persiste, ce sont des traces d'évènements, des débris du vécu sous forme d'hologrammes, des représentations imagées en trois dimensions, audio, vidéo et sensorielles, qui donnent l'impression que l'on continue de subir les circonstances passées.
Il y a plusieurs types de mémoires :
1. mémoire imagée (souvenirs hologrammes en 3D)
2. mémoire conceptuelle (celle utilisée lorsqu'on vous pose une question et que vous répondez instantanément, sans représentation mémorielle imagée ou audio. Vous savez, un point c'est tout).
3. mémoire vocale (les voix "dans la tête", sous forme de mots, de phrases).
4. mémoire corporelle (les automatismes acquis par l'effort, l'action, l'apprentissage, marcher, faire du vélo, jouer d'un instrument, etc.)
Le memory coaching décharge les mémoires de type 1 et 3 (imagée et vocale), lesquelles sont dues à des surcharges mémorielles, ce qui les convertit en mémoire de type 2 (conceptuelle).
La mémoire imagée (type 1) n'est pas l'imagination. Elle représente plutôt une entrave à la création, artistique ou autre.
Dans un premier temps, les exercices réduisent la surcharge d'information contenue dans ces hologrammes.
À plus long terme, ils les font disparaître, n'en laissant qu'un savoir intime, conceptuel, dépourvu de représentation solide et de surcharge émotionnelle.
La mémoire libérée est récupérée en tant que savoir conceptuel.
L'émotion libérée est récupérée sous forme de vitalité.
Souvenir en cours d'exécution, veuillez patienter
On a l'habitude d'évoquer les problèmes de mémoire en termes de pertes, d'absences, non d'excès ou de surplus. C'est un paradoxe que certaines difficultés à se souvenir, qu'on appelle communément "pertes de mémoire", reposent sur un trop-plein. La personne peine à se rappeler certaines choses, car son attention est bloquée sur d'autres moments qui provoquent une surcharge mémorielle.
Il existe plusieurs types de surcharge, mais la pire de toutes est la contrevérité. Par exemple, lorsque des reproches injustifiés sont adressés à quelqu'un, sa mémoire se bloque sur ce moment qui contient des informations en conflit avec son savoir ou ses souvenirs.
Pour reprendre l'analogie de l'esprit humain en tant qu'ordinateur, une part d'attention de cette personne restera fixée sur ces données incompatibles.
Quand un ordinateur traite une tâche en cours non terminée, le sablier clignote sur l'écran : "Tâche en cours d'exécution, veuillez patienter…" Si l'on tente d'ouvrir un autre fichier ou programme, il peut en résulter des blocages du système.
Certaines personnes n'ont pas un, mais deux, trois, six, huit, dix sabliers qui clignotent, quelque part dans un coin de leur esprit, même si elles n'en sont pas toujours conscientes. Tenter de se rappeler d'autres moments que ces souvenirs "bloqués" équivaut à vouloir ouvrir un fichier ou un programme supplémentaire. Dans ce cas, tout comme la mémoire d'un ordinateur, l'esprit d'un être humain "rame".
Retrouvez et supprimez les contrevérités, les informations fausses sur lesquelles l'attention est restée fixée, l'esprit redevient disponible pour de nouvelles tâches.
Le passé trop présent
Le passé imprègne le présent, dans chaque objet, circonstance de vie ou personne que nous côtoyons. Et cette information passée, bonne ou mauvaise, exacte ou fausse, modifie notre façon de ressentir ou comprendre les évènements présents.
Les souvenirs oubliés n'ont pas disparu. Pourtant, si on considère tout ce qu'un être humain perçoit au cours de son existence, et ce qui lui reste comme informations accessibles dans le présent, on pourrait dire que la plupart des gens sont partiellement amnésiques.
Un amnésique, total ou partiel, n'est pas un jeune enfant qui pose un regard plein d'innocence émerveillée sur le monde. Une mémoire tronquée, endommagée, privée d'informations essentielles dissimulées à la conscience, ne produit pas une attitude de "premier regard" sur les choses, mais un sentiment de lassitude, de frustration ou même de confusion.
La mémoire fait partie de l'intelligence, car toute réflexion ou pensée logique repose sur cette équation :
Données du passé + Données du présent = Conclusion en vue d'action future
Ces conclusions permettent de prendre des décisions.
Le manque ou l'altération de données du passé va engendrer des problèmes, lesquels reposent sur une incapacité à prendre des décisions.
Comment peut-on tirer une conclusion, prendre une décision ou résoudre un problème en l'absence d'informations essentielles ?
Certaines personnes considèrent leur mémoire comme une boîte de Pandore dont il faut maintenir le couvercle fermé, pour empêcher que les maux et souffrances du passé ne se déversent dans la vie présente. Cette attitude est vouée à l'échec, car, quels que soient les efforts déployés pour le maintenir fermé, ce couvercle ne sera jamais hermétique.
Nous nous référons constamment au passé pour analyser et comprendre le présent, afin de tirer des conclusions ou prendre des décisions. De ces conclusions et décisions dépend notre capacité à effectuer les choix cruciaux pour notre existence future. Cet automatisme d'associations d'idées appelle les informations passées reliées au présent en permanence, qu'on le veuille ou non.
Si ces données sont aisément accessibles (sans surcharge mémorielle), cela donne un flux de pensée cohérent et harmonieux.
Si elles sont enfouies dans des parties de la mémoire auxquelles la personne ne peut accéder (zones de surcharge), il en résulte tensions, conflits intérieurs ou incohérences.
Selon la mythologie, la fameuse "boîte" de Pandore était une jarre. Quant à l'Espérance qui resta emprisonné au fond du vase quand Pandore, par ordre de Jupiter, referma le couvercle, les avis sont partagés. Certains disent que la traduction correcte de l'expression grecque aurait dû être l'attente d'un évènement, c'est-à-dire l'appréhension.
Le memory coaching ne se contente pas d'ouvrir la boîte de Pandore… il la vide de ses maux.
Les cas cités à titre d'exemples dans les articles de ce blog sont fictifs. Ils sont la synthèse imaginaire de plusieurs expériences, vécues personnellement ou observées dans la vie courante, avec des modifications intentionnelles, en vue de simplifier les explications. Par exemple, dans l'article Questions "Q", questions qui tuent, Ariane et Pandore sont des clins d'œil à la mythologie grecque. Quant à Cléo, qui menace de se suicider, c'est une allusion à la fameuse reine d'Égypte, Cléopâtre VII, qui mit fin à ses jours.
Je relis et corrige régulièrement mes articles, ajoutant une phrase ici, changeant un mot là pour un autre plus juste, plus précis. Parfois, c'est un texte entier qui disparaît pour être remplacé par un nouveau. Cette pratique peut s'avérer ennuyeuse pour les abonnés aux articles qui reçoivent alors un mail les informant d'une modification mineure d'un texte qu'ils ont déjà lu. En même temps, ces changements sont le reflet d'un exercice d'amélioration personnelle en écriture, communication et logique. Comment pourrais-je prétendre améliorer les autres, si j'étais incapable d'accomplir ce travail sur moi-même ?
Si vous désirez plus d'informations sur le memory coaching, utilisez le formulaire de contact dans la colonne de droite.
Bonjour, j'apprécie vraiment votre travail bien que je ne suis qu'au début de ma lecture. Concernant la notion de "fragment d'âme", comment expliquez vous que l'on puisse tomber sur une ancienne "âme" (hologramme si je comprends bien votre propos), qui est torturée sous vos "yeux" en "dimension" inférieure (là où il fait noir), ce qui vous atteint physiquement dans votre vie actuelle via des technologies utilisées par les "bourreaux"? D'une certaine manière j'ai l'impression que cette vie passée ou plutôt l'âme qu'il en reste persiste à exister dans le présent puisque je suis atteint comme je vous l'ai expliqué. Il va de soi que je vous considère comme parfaitement sincère. J'en attends de même en réciproque. Avec mon plus profond respect. PW
RépondreSupprimerBonjour, Whitestone P.,
RépondreSupprimerPetite précision, dans les articles, la notion d'âme (champ de conscience, esprit, que Charron appelait des "éons") est distincte des hologrammes qui sont juste des souvenirs. Je les appelle "hologrammes", car ils sont en 3D.
Je comprends, pour cet esprit (âme) torturé. Je ne sais si votre message est une demande de conseil, mais si c'est le cas, vous pouvez le laisser raconter son histoire et sa souffrance, du début à la fin, autant de fois que nécessaire, cela la soulagera, et vous aussi par la même occasion.
Où la localisez-vous dans l'espace, cette âme ?
Si vous ne savez pas trop, demandez-lui. C'est la première étape pour se sortir de tout piège, savoir où l'on est.
Respectueusement,
AC
PS Si vous postez un nouveau message sur ce même sujet, merci de le faire sous l'article 14. Je suis nous et je le vis très bien, lequel article traite ce thème de façon exhaustive. D'ailleurs, je vous recommande cet article.
RépondreSupprimerBonjour et merci pour votre réponse. Je vais donc lire l'article 14 et reviens vers vous ensuite sous cet article 14. A bientôt.
RépondreSupprimerRespectueusement, PW